L’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal offrira à l’automne 2021 deux programmes d’études supérieures: le doctorat et la maîtrise en orthophonie et audiologie. Les membres de la Commission des études ont donné leur approbation à ces projets à leur réunion par vidéoconférence du 21 avril.
Il s’agit en réalité du rapatriement de programmes d’études relevant jusque-là du secteur des sciences biomédicales aux cycles supérieurs; sur les diplômes, il était inscrit «Sciences biomédicales, option Orthophonie et audiologie».
Comme l’école est la seule au Québec à donner une formation professionnelle en orthophonie et en audiologie (les autres établissements fournissent uniquement une formation en orthophonie), elle est aussi la seule à pouvoir se doter d’un programme de sciences de l’orthophonie et de l’audiologie réunissant les deux disciplines professionnelles de l’orthophonie et de l’audiologie, peut-on lire dans l’énoncé du projet.
La formation des professionnels et professionnelles est couronnée de succès, puisque plus de la moitié des personnes diplômées du doctorat en orthophonie et audiologie (22 sur 40) ont obtenu des postes de professeurs et professeures d’université depuis qu’elles ont terminé leurs études. «La carrière universitaire demeurera donc une avenue plausible pour les diplômés du programme proposé, notamment dans le contexte de création de nouveaux programmes de formation clinique en orthophonie (Université du Québec à Trois-Rivières, Université Laval, McMaster et Laurentienne) et en audiologie (intention annoncée de l’Université Laval)», poursuit le document de présentation du programme de doctorat. Le diplômé ou la diplômée pourra aussi s’orienter vers les organisations de santé, les agences gouvernementales ou le milieu industriel. La formation est également un atout pour les professionnels qui désirent faire de la recherche.
Quant au programme de maîtrise, on souhaite attirer principalement les étudiants et étudiantes qui possèdent une formation professionnelle de deuxième cycle, les personnes diplômées du baccalauréat dans une discipline connexe, les cliniciens et cliniciennes venant du marché du travail et les étudiantes et étudiants étrangers.
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