Conférencière : Laura Monetta
Université Laval
Département de réadaptation
Faculté de médecine
Résumé
Bien que l’efficacité des traitements orthophoniques pour les troubles du langage chez les aphasiques post-AVC ait été démontrée par la littérature scientifique, on en sait très peu sur l’intensité optimale de ces traitements. Ce questionnement est pourtant primordial et peut avoir des répercussions directes sur la pratique clinique orthophonique. En effet, dans le contexte actuel de pénurie des orthophonistes travaillant dans le domaine de l’aphasie au Québec, envisager des nouvelles alternatives quant àl’intensité de la thérapie est extrêmement pertinent. La mise en place des études axées sur l’intensité optimale nécessaire à chaque type de traitement, en lien avec l’origine fonctionnelle du déficit, est donc essentielle pour établir des données probantes et guider les pratiques cliniques.
Mini bio
Laura Monetta est directrice du programme de maîtrise en orthophonie de l’Université Laval. Elle détient un diplôme de maîtrise en orthophonie de l’université de San Luis en Argentine, ainsi qu’un doctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal. Elle a également effectué un stage postdoctoral à l’université McGill pour se spécialiser en neuropragmatique. Ses activités de recherche principales concernent l’étude de l’évaluation, la rééducation et l’efficacité de l’intervention chez les adultes avec troubles acquis du langage (post-AVC et neurodégénératifs) ainsi que l’étude des aspects pragmatiques du langage lors du vieillissement normal. Pédagogue passionnée, elle est professeure responsable du cours portant sur les troubles acquis du langage à la maîtrise en orthophonie et superviseure des stages cliniques à la clinique universitaire d’orthophonie de l’Université Laval.