Pour une participation en direct, vous pouvez vous connecter sur la page Facebook de l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’UdeM, le jour même. La conférence sera également disponible en rediffusion, sur le site de l’ÉOA, quelques jours après l’événement.
Conférencières:
Anny Dubé et Mélanie Camirand-Larue
Résumé
L’objectif de cette conférence est de présenter un survol des principaux défis que rencontrent les orthophonistes qui pratiquent auprès d’une clientèle autochtone au Québec et d’apporter des amorces de solutions qui peuvent être mise en place pour les surmonter. Cette présentation est une occasion de réfléchir ensemble au développement d’une pratique orthophonique sécuritaire culturellement et linguistiquement pour les Premiers peuples, les Métis et les Inuits du Québec, et de contribuer à la réconciliation des populations autochtones et non-autochtones. Elle abordera la nécessité d’une collaboration avec les milieux autochtones et présentera des exemples d’offre de services en orthophonie appréciées par des populations autochtones au Québec ainsi que des témoignages de personnes qui s’identifient autochtones.
Mini Bio
Anny Dubé
Anny est originaire de Val-d’Or, une ville minière bâtie sur un territoire algonquin qui n’a jamais été cédé au gouvernement canadien. Elle pose le pied dans la communauté algonquine de Lac Simon pour la première fois à l’âge de 16 ans pour un reportage étudiant sur les relations entre autochtones et non-autochtones. Elle y retournera à la fin de ses études en orthophonie pour une entrevue d’emploi, ce qui marquera le début de sa collaboration professionnelle avec la communauté. Depuis, elle a aussi collaboré avec la nation algonquine de Kitcisakik et les nations cries de Chisasibi, Waskaganish et Whapmagoostui. Aujourd’hui, elle est orthophoniste et coordonnatrice du programme du Principe de Jordan pour le Conseil anishnabe de Lac Simon. Elle adore faire rire ses collègues en improvisant des phrases algonquines maladroites.
Mélanie Camirand-Larue
Mélanie a grandi en entendant les histoires de ses parents qui ont travaillé quelques années au Nunavik avec les communautés Inuits. Après un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire au secondaire, elle décide de poursuivre ses études en orthophonie à l’Université de Montréal. En 2015, elle a l’opportunité d’aller travailler pour Cree Board of Health and Social Service of James. Elle restera deux ans à la Baie James et aura la chance de collaborer avec les communautés cries de Mistissini, Oujé-Bougoumou, Waswanipi et Nemaska pour développer les services d’orthophonie. De retour à Montréal depuis un an, elle continue de collaborer occasionnellement avec le Cree Health Board (formation pour les éducatrices en garderie, orientation des nouveaux orthophonistes). Malgré le fait qu’elle ne travaille plus quotidiennement avec les communautés cries, elle garde un intérêt marqué pour la pratique orthophonique auprès de la clientèle autochtone.