De plus en plus de recherches scientifiques démontrent que le bilinguisme confère des avantages cognitifs chez l’enfant, qu’il peut s’apprendre avec un haut degré de compétence tout au long de la vie et qu’il offre un effet neuroprotecteur jusqu’en fin de vie. État des connaissances.
Partout dans le monde, des psychologues, des linguistes et des spécialistes de l’imagerie cérébrale découvrent les avantages de parler deux langues et scrutent les transformations que cette pratique opère sur ce que l’on appelle maintenant le « cerveau bilingue ».
Le bilinguisme est pratiqué par 60 % de la population mondiale. Au Canada, c’est 35 %.
En fait, la normalité humaine, c’est d’être plurilingue. C’est de parler deux langues, trois langues, quatre langues.
– Phaedra Royle, linguiste à l’Université de Montréal