Les enfants avec des troubles de langage laissés pour compte

26 octobre 2015
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Phaedra Royle, professeure à l’École d’orthophonie et d’audiologie rattachée à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Photo: Courtoisie UdeM

Professeure agrégée à l’École d’orthophonie et d’audiologie, Mme Phaedra Royle fait part de ses recherches et de ses réflexions dans un article paru dans le journal Le Devoir :

Parents et professeurs sont les mieux placés pour détecter les troubles du langage et de l’apprentissage chez l’enfant. Mais il y a bien des facteurs qui entrent en ligne de compte dans le dépistage de tels problèmes, qui peuvent gâcher sur plusieurs plans l’existence de quelqu’un durant toute une vie.

Phaedra Royle, professeure à l’École d’orthophonie et d’audiologie, qui est rattachée à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, recense les principaux de ces troubles : « Une étude a été publiée récemment qui comparait la prévalence de ceux-ci et qui se penchait aussi sur la recherche qui est effectuée dans ces domaines-là : elle démontre que la dysphasie, aussi appelée trouble spécifique du langage [TSL], est le plus commun et qu’il se situe à peu près au même niveau que la dyslexie ; on évalue que 60 enfants sur mille ont un trouble de type dyslexie/dysorthographie et que 74 enfants sur mille sont atteints de trouble spécifique du langage. »

Il est démontré que, en comparaison, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) atteint 50 enfants sur mille et l’autisme, environ 6 sur mille.

 

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